Les noms donnés dans les chartes sont très majoritairement serbe (Sur 24 795 noms, 23 774 étaient des noms de souche serbe, 470 d'origine romaine, 65 d'origine albanaise et 61 d'origine grecque). Les courants dominants du nationalisme du Kosovo - du défunt « pacifiste » Ibrahim Rugova aux anciens guérilleros de l'UCK - cherchent au contraire à souligner l'unité nationale de tous les Albanais des Balkans... Les manuels d'histoire inculquent aux écoliers du Kosovo tous les poncifs du nationalisme albanais et soulignent l'unité des « terres albanaises », sans que l'administration internationale du territoire n'y ait rien trouvé à redire au cours des huit dernières années. La colonisation albanaise du Kosovo fait référence à la colonisation du territoire du Kosovo-Metohija par les Albanais d’Albanie. On a dénombré 53 camps de concentration[9]. Les Albanais sont poursuivis en masse, les écoles en langue albanaise sont interdites et la seule télévision locale, la RTP (Radio Télévision de Pristina), est fermée. Le projet de Migjen Kelmendi est cohérent : quand il affirme l'identité singulière du Kosovo, il n'oublie pas de mentionner son caractère multiethnique. La Russie et la Chine sont les deux seules grandes puissances à soutenir la Serbie et ne reconnaissent pas le Kosovo indépendant. Les Albanais auraient été injustement séparés par les « grandes puissances » qui ne tolérèrent la création d'un État albanais, en 1913, que sur une portion réduite du « territoire national ».
Schématiquement, le monde albanais des Balkans se partage en deux aires, tosque au sud, guègue au nord. Le Kosovo-Metohija faisait partie de l’ Empire ottoman de 1455 à 1912, d'abord dans le cadre du Pachalik de Roumélie et à partir de 1864 sous le nom de Vilayet du Kosovo. Le monastère Dečani est protégé par des dents de dragon, un dispositif anti-chars. Actuellement, environ la moitié des États de l'ONU (qui en compte environ 200) reconnaît le Kosovo comme État indépendant, dont toute l'Union européenne sauf l'Espagne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jusqu'au XVIIe siècle, aucune source ne permet de confirmer que les Albanais ont habité le Kosovo-Metohija ou la région d'Épire, les régions qu'ils ont commencé à coloniser pendant la période ottomane[4]. La Force pour le Kosovo, (KFOR) protège les prêtres et les nonnes ainsi que les édifices religieux.
Les Albanais, commencent à être majoritaires dans la région en 1899 après la guerre Guerre gréco-turque (1897). Pour fêter l'indépendance, les Albanais du Kosovo ne brandissaient dimanche que le drapeau rouge à l'aigle noir, celui de la République d'Albanie. Quand les Serbes mettent en avant leurs « droits historiques » sur le Kosovo, les Albanais rappellent leur supériorité numérique, certaine depuis la fin du XIXe siècle au moins. Par ailleurs, entre 1948 et 1988, 300 000 albanais originaires d’Albanie immigrent au Kosovo. Il s'agit de la seconde plus grande base militaire de l'armée de terre des États-Unis en Europe. Pendant la pandémie du coronavirus les soignants soignent, les gendarmes gendarment... Après la violence de ce que nous avons dû endurer, qui nous frappe encore et le monde entier avec nous, il ne faut pas « la jouer petit bras »... Voici un petit livre de combat pour la banlieue en général et Aubervilliers en particulier : il balaie avec force les clichés sur les territoires « mis au ban ». Le Kosovo est alors placé sous administration de l'ONU et la paix entre les différentes communautés est assurée par les soldats de l'OTAN (la KFOR). Début de terreur sur la population serbe du Kosovo, merci d’indiquer ici les points à vérifier, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Colonisation_albanaise_du_Kosovo&oldid=174883865, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 13 000 logements serbes présents dans tous les 480 villages et les villes. Commence alors une répression inédite contre la population locale. Le professeur de l’université de Pristina Mrdmend Meja a écrit sur sa page Facebook que 60% des Albanais sont d’origine serbe albanisée[2],[3]. Edition numérique du quotidien sur ordinateur et tablette, Tout le site humanite.fr accessible en illimité sur tous vos appareils connectés, Toutes les éditions papier + Magazine Humanité Dimanche + tout le site humanite.fr en illimité, L'édition papier du vendredi + le Magazine Humanité Dimanche + tout le site humanite.fr en illimité, + les informations exclusives de L’Humanité, Balkans. Sa déclaration d'indépendance, le 17 février 2008, est contestée par la Serbie, qui considère le Kosovo comme une province autonome. De 1945 à 1948 environ, 60,000 serbes fuient le Kosovo à cause d'exactions commises contre-eux, de 1961 à 1981 environ 15,000 à 200,000 serbes fuient le Kosovo. Le Kosovo (en albanais : Kosova ou Kosovë ; en serbe : Косово) est un territoire situé au centre des Balkans, . Les Kosovars sont considérés comme des voyous aux mœurs arriérées, toujours adeptes du Kanun.
Plus d'un million de Kosovars Albanais sont chassés vers la Macédoine et l'Albanie voisines. La Ligue de Prizren réunit en 1878 des notables venus de toutes les régions albanaises de l'Empire ottoman, pour affirmer la première manifestation du nationalisme moderne. Les hordes de Kosovars qui envahissent chaque été les plages de Durrës sont fuies comme la peste par les Albanais, même de tradition musulmane. Le monde tosque comprend le sud de l'Albanie et les communautés albanaises de Grèce, tandis que les Albanais du Monténégro, du Kosovo, de Macédoine et du nord de l'Albanie appartiennent au monde guègue. La guerre fut plus de 12.000 victimes albanaises et près des 10000 disparus, 2 488 victimes serbes ainsi que 1 254 victimes dont la nationalité n'est pas établie. À quelques kilomètres de Pristina, deux lieux de mémoire majeurs des Balkans se font face : la tour commémorant la bataille du 28 juin 1389, perdue par les Serbes contre les armées turques, et la turbe, le tombeau du sultan Murad, vainqueur de la bataille. Face aux bombardements de l'OTAN, Milosevic plie et retire ses forces du Kosovo.