Face à ce mode de vie quelque peu en décalage avec les évolutions actuelles, les personnels interviewés mettent en place diverses stratégies qui ont pour objectif, tantôt un refus de ce mode de vie, tantôt une acceptation. Pour répondre à ces deux questions, 90 entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de gendarmes, de leur hiérarchie et de leur famille (époux, épouses, enfants) au sein d’unités réparties sur le territoire national et sélectionnées selon trois variables : la taille de la caserne, sa localisation géographique et le type de subdivision d’arme. Mais avec l’attentat islamiste de Nice, le programme de la journée a été totalement revu et la réunion a été reportée à vendredi.
On rencontre ainsi trois types d’organisation architecturale différentes : C’est le modèle le plus souvent rencontré en gendarmerie départementale : les locaux de vie et de travail sont imbriqués et ne forment qu’un seul bloc. "Être gendarme, c’est un état. Le mode de vie en caserne des unités spécialisées dans le maintien de l’ordre (les CRS et les escadrons de gendarmerie mobile) les rend particulièrement vulnérables à la formation de clusters. La suite est réservée aux abonnés. Cette zone de vie comprend assez souvent une distinction entre les logements dits "réservés" pour le commandant d’unité et les logements des personnels. Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidéo. "C’était un seul grand bâtiment, vieux. Goffman (E.), Asiles, études sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, Minuit, 1968. Cette séparation correspond à un besoin fondamental de l’homme, qui éprouve temporairement, et de manière plus ou moins forte, la nécessité de prendre des distances avec un environnement. Si bien qu’ils tentent de tout mettre en oeuvre pour éviter d’avoir affaire un jour à ce genre de situation. Cette stratégie pourrait peut-être être mise en relation avec l’opinion courante rencontrée dans les interviews qui consiste à dire qu’il y a de plus en plus de comportements individualistes en gendarmerie et que dès qu’ils le peuvent, les gendarmes "quittent" la caserne [9]. Ce fut le cas pour la recherche que j’ai menée, entre 2000 et 2001, sur le thème de la vie en caserne : l’objectif était d’évaluer l’intérêt que portaient les personnels à ce mode de vie. Trois autres significations entourent le terme : la référence à un état d’esprit ou « style de vie », la référence à une discipline et à un règlement inhérents à toute bâtisse militaire et enfin la référence à une architecture imposante (aspect uniforme et massif d’une caserne) [6]. La promiscuité est moins importante que dans le modèle intégré et la sensation de déconnexion entre le travail et la vie de famille est plus importante : "Ici, il y a 120 familles, vous ne vous entendez pas avec tout le monde, on a des affinités. Il faut garder une certaine distance car un jour ou l’autre vous le payez très cher" Ces derniers correspondent le plus souvent à des opérations locatives ponctuelles, au sein de localités où les marchés sont tantôt inexistants, tantôt tendus et chers. C’est une véritable vie en collectivité qui est partagée par tout le monde, dans les meilleurs et les plus mauvais moments : "A 7 heures du matin, c’est clair que toutes les familles, quelles qu’elles soient, tout le monde est debout. Mode d’habitat et institution militaire : l’exemple de la vie en caserne au sein de la gendarmerie nationale. J’aborderais dans un premier temps les dispositions juridiques qui l’encadrent pour ensuite en réaliser une description esthétique.
Il y a une certaine forme d’indépendance. Par ailleurs, l'atmosphère relativement confinée de la vie en caserne donne aux femmes de gendarmes l'impression de ne pas vivre comme les autres femmes françaises. Le « type idéal architectural » d’une caserne se décompose de trois zones spécifiques : une "zone de vie" qui comprend les logements des gendarmes. La Gendarmerie bénéficie en outre d’un régime particulier, fixé par un autre décret [3], et qui consacre la place à part de l’institution, largement dérogatoire au régime général. Foucault (M.), Surveiller et punir, naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975 eps ¹na ¦º ps¹na', 'af_jsencrypt_23')jsdchtml3(' sº napsalc =s-fa"-tsopsna rewfatb-rof-nmu-fa ntburof--mirp- yram-falper-ygiroc thnnetcesUdnOsreylad "rh-at=feof¦"url¦meg-sednemrae-s-al-tacnres2df-e203a#28-fsop032-t8256-2a,8rewsnt-er,o"daol ¹ psºlc nasaa"=sitcap-noer¹"tnnopéRerdps¦ºna ¹ ¦ºnaps¹', 'af_jsencrypt_24'), Coucouje suis femme de gendarme je vis en brigade si tu veux en parler viens me voir sur ma balpeuchaud@aol.compeuchaud@hotmail.combisesandraps je ne viens sur le net ce week enda bientot, jsdchtml3(' º ps na-atadru¦"=lrofla¦mure32¦t¦2820956lc "sa"=sop-fatsela- trtb-fa-nurof-fa mntbrof-mul--"leba ¹ napsºc ssaltca"=noirap-ne¹"ttrelAreps¦º¹na psº lc nassafa"=p-tsorela--tuser tleddih"nreM¹op ic rurtov edia¦º! 1er exemple de stratégie : le célibat géographique. Voici quelques exemples, parmi d’autres, des modalités avec lesquelles les personnels de la gendarmerie s’approprient leur espace social particulier qu’est la caserne : si certaines peuvent être considérées comme des stratégies d’appropriation, d’autres sont des stratégies d’évitement. Je réalise des études sur des domaines très divers, le plus souvent pour les services centraux de la direction ou le directeur général lui-même. On quitte vraiment le milieu. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. C’est ainsi que vers les années 1690 commencèrent à fleurir des casernes dans l’Est de la France. Deuxièmement, le fait que les crèches, écoles maternelles, écoles primaires, collèges et lycées restent ouverts devrait permettre de libérer les effectifs qui ont des enfants à charge.
Chargée d’études au Centre de prospective de la gendarmerie nationale Barrère-Maurisson (M.A), La division familiale du travail, la vie en double, Paris, PUF, 1996. Elles témoignent toujours de la volonté de trouver un juste équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, confondues dans ce mode de vie, et indiquent que les acteurs ne sont pas passifs mais qu’ils essayent au contraire de se constituer une marge de manuvre dans un univers fait de normes très imposantes. Les raisons évoquées lorsque le refus de l’avancement se fait tiennent à la localisation de l’unité ou au travail du conjoint, principalement. Plusieurs commandants d’escadron sont d’ailleurs étonnés de ce comportement, surtout lorsque les conditions de logement sont excellentes. Plusieurs dizaines de fonctionnaires et de militaires sont sur le flanc. C’était beaucoup plus familial qu’ici. Précisons également que certaines casernes disposent d’une entrée spéciale pour les familles. La CLNAS s’appliquant à l’ensemble des personnels de l’institution, l’emploi occupé n’est pas un critère pertinent d’appréciation du droit à la concession. Quand je pars le soir, à la limite, je peux aller faire mes courses, je ne suis pas obligé de rester cloisonné à la brigade. eps ¹na ¦º ps¹na', 'af_jsencrypt_5')jsdchtml3(' sº napsalc =s-fa"-tsopsna rewfatb-rof-nmu-fa ntburof--mirp- yram-falper-ygiroc thnnetcesUdnOsreylad "rh-at=feof¦"url¦meg-sednemrae-s-al-tacnres2df-e203a#28-fsop032-t8256-2a,4rewsnt-er,o"daol ¹ psºlc nasaa"=sitcap-noer¹"tnnopéRerdps¦ºna ¹ ¦ºnaps¹', 'af_jsencrypt_6'), A voir égalementjsdchtml3(' º h a=ferh"pttw¦¦:swwfua.imec.ninmodiv¦sp-oehcy-7¦ortscu-euq-ofl-tn-seellif-snauqlle-d-setnoss-lue5v-se63.394mth "l alc ssfa"=es-oslaev-oediltit- "e o cnkcil fi"=fa(AeeSslnEodelba )fa {au_cart_Ektnev_FA\'(eeSoslA,\'C\' \'kcil ,bmE\'VdeLoedini ,\'k,llunaf )esl}; " ¹ t 7scurq eu tnofelif sellauq sdnlle os se tnluessea¦º¹', 'af_jsencrypt_8').